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Waste Me Up

Chez Bierty on aime te parler des bières et des brasseurs. On aime également mettre en lumière les différents acteurs de la scène brassicole. Ceux, qui sont peut-être un peu moins connus mais qui contribuent tout autant aux petites pépites que tu aimes tant déguster. Aussi aujourd’hui on va te parler des drêches et de ce que l’on peut faire de ce « déchet » qui résulte du brassage des bières.

Les drêches, un réel enjeu environnemental pour les brasseurs

Les drêches sont des sous-produits issus du brassage de la bière. L’idée dans la fabrication de bières, c’est que les levures transforment le sucre contenu dans les céréales. En d’autres mots qui parleront surement aux chimistes : lors du processus de brassage, les hydrates de carbone sont extraits par étapes des céréales (généralement de l’orge) et utilisés pour la fermentation alcoolique. L’enveloppe des graines restantes (téguments), les protéines et les matières grasses forment ensemble les drêches.

Ces drêches de brasserie deviennent donc des déchets pour les brasseurs qui doivent se charger de trouver où déposer les drêches pour s’en débarrasser. Bien souvent, ces déchets sont destinés à la nutrition animale. Une contrainte pour les brasseurs qui peut également s’avérer être un problème pour l’environnement si elles sont laissées à l’abandon à l’extérieur de la brasserie. Cet encombrement pousse les brasseurs à s’en débarrasser au plus vite. Pour un ordre d’idée, pour 1000L de bière, on compte entre 250 et 300kg de drêches. Un problème donc pour les brasseurs qui cherchent à produire en grande quantité. 

Waste me up, une solution zéro déchet pour les brasseurs

Plusieurs sociétés occupent ce segment de la valorisation des déchets brassicoles et c’est en participant à différents salons, que l’équipe Bierty a pu rencontrer celle de Waste Me Up. Waste Me Up a pour mission de réduire l’impact des industries agroalimentaires grâce à la collecte, la transformation et la valorisation des coproduits issus des différentes productions en des ingrédients fonctionnels. Leur objectif est d’apporter de la valeur à des matières aujourd’hui considérées comme des déchets en participant à l’économie circulaire.

Les drêches utilisées par Waste Me Up sont majoritairement données par les brasseurs qui souhaitent se débarrasser de ces déchets. De plus, ces drêches doivent être utilisées dans les plus brefs délais afin qu’elles ne se dégradent trop vite.

Avec l’explosion du nombre de brasseries en France, Waste Me Up s’inscrit comme un acteur innovant offrant une solution de praticité pour les brasseurs leur permettant de se décharger de ces drêches mais également une solution écologique grâce à leur service de transformation de ces déchets.

collecter, transformer, valoriser

Venant du milieu de la nutrition animale, Frédéric, le fondateur, s’est vite rendu compte du potentiel qu’il pouvait y avoir avec les déchets agricoles

Du déchet à l'objet, comment ça marche ?

Les drêches sont collectées à la sortie du brassage pour être directement traitées. Ensuite, elles sont transformées par un système de stabilisation par déshydratation pour en faire des ingrédients. Par la suite, on obtient une farine protéinée pour l’alimentaire ainsi qu’une fraction fibreuse pour les biomatériaux (fil 3D, vaisselle…). À la sortie, on retrouve des biscuits salés et sucrés ainsi que des objets tels que des gobelets en fibre de drêche pour déguster sa bière. Une économie circulaire et écologique.

Les drêches sont collectées à la sortie du brassage pour être directement traitées. Ensuite, elles sont transformées par un système de stabilisation par déshydratation pour en faire des ingrédients. Par la suite, on obtient une farine protéinée pour l’alimentaire ainsi qu’une fraction fibreuse pour les biomatériaux (fil 3D, vaisselle…). À la sortie, on retrouve des biscuits salés et sucrés ainsi que des objets tels que des gobelets en fibre de drêche pour déguster sa bière. Une économie circulaire et écologique.

Waste me up évolue principalement sur le Sud-Ouest pour le moment. À date, l’entreprise travaille avec 3-4 brasseries dont la brasserie Belharra à Bayonne, Micromegas à Saint-Sever et la brasserie Greenwitch à Pau. Toutefois, une dynamique d’expansion est souhaitée par Frédéric. Waste Me Up a pour ambition de développer, en partenariat avec des brasseurs, des ateliers régionaux sur de nouveaux territoires tels que Toulouse, Nantes et la Bretagne.

Amis brasseurs, n’hésitez pas à les contacter de notre part 😉 Et pour les autres, on attend vos retours sur les biscuits et autres produits à base de drêches que vous avez pu rencontrer !

Retrouvez plus d’information sur leur site internet 😀